Salem Desidae? Oculus bande de taré!

Oublier Oculus? Je ne risque pas vu ce qu'il me coûte, enfin c'est ça d'avoir engagé à la va-vite un reporter-photographe pour un article parce que je n'avais personne sous la main à l'époque. Et je me suis retrouvé avec un article cynique, mordant et décalé à l'image du personnage en fait. Faute de mieux je l'ai tout de même ajouté à la publication, résultat il est très réclamé par les lecteurs et je me le coltine dès que je n'ai pas d'autre reporter qualifié sous la main. Il demande toujours à être payé en liquide et avec une avance et vous savez ce qu'il me réponds si j'ai le malheur de lui demandé quelle absurde idée lui a pris de se faire payé ainsi? Je cite : « Les dealers aiment les chèques au point que le liquide c'est démodé, tout le monde devrait être au courant non? » Un vrai phénomène, aussi énergique qu'on peut l'être et tout aussi inconstant, je ne l'ai pas vu tenir en place plus d'une minute depuis que je l'ai engagé pour la première fois. Si il est exubérant? Vous voulez rire? Déchainé, débordant, excessif, démonstratif, exubérant, expansif sont de doux euphémisme, quand il arrive on dirait une tornade mis à part le fait qu'une tornade n'a pas la langue acide et ne vous coûte rien du tout.

Oscar Aspen, rédacteur en chef du Travellers

Si il y a bien quelqu'un que je ne risque pas d'oublier c'est bien monsieur Desidae, c'est un Artiste au vrai sens du terme et évidemment il n'est absolument pas reconnu à sa juste valeur! Il est vrai qu'il est un poil excentrique et qu'il est de ces gens pour qui la perfection n'existe pas mais je n'ai vu de passion plus ardente que la sienne. De la roche en fusion explosant, traçant une trainée de rouge et or tout en mettant le feu au décor et par contraste fulminant une fumée grise et opaque voilà à quoi on pourrait l'associer : Un volcan de désirs et de talent.

Bruno Miller, propriétaire d'une galerie sur Paris

Salem? Si je sais qui c'est? Difficile à oublier l'olibrius quand même, vous avouerez... I'vient m'voir quand il en a marre des « dégénérés qui sont formatés à aimer leur petit confort et rien d'autre », très bon client mis à part ses sautes d'humeur un peu impressionnantes et le fait qu'il est trop attaché à la réalité ainsi qu'aux apparences. Ah il a un trip sur les couleurs aussi, jamais compris pourquoi moi, d'après lui « les apparences ne seraient qu'un sale miroir déformant et les couleurs suivent les lignes de ces déformations » pour moi du vert c'est du vert hein...
R'marquez quand il me montre une d'ses photos et qu'i' m'explique j'comprend un peu pourquoi ça l'passionne tant, mais j'doit vous avouer que j'préfère sa plume on sent bien la noirceur de la réalité et les raisons qu'il y a de la fuir!

Nick', son dealer

Debout sur le balcon de la chambre qu'il a loué on peut apercevoir Oculus en train de fumer, habillé uniquement d'un caleçon noir on a un aperçut assez impressionnant des nombreux tatouages qui recouvre son corps, tous noirs et stylisé la liste est longue car chaque partie de son corps semble tatouée.
Rien que sur son bras gauche on peut voir un soleil qui fait la tête sur son épaule, en dessous de celui-ci s'entrelacent des barbelés et des ovales avec un ''S'' font le tour de son avant-bras sur fond noir, son bras droit n'est pas en reste non plus car on peut y voir sur son épaule gauche une lune et une étoile dans un cercle, en dessous un cercle de lignes zébrés et ondulantes encercle son bras, son avant-bras est recouvert d'une muraille dont les briques sont en diagonales et le tatouage se termine sur un point d'interrogation sur son poignet. Et on peux voir derrière chacun de ses coudes un œil entouré petits traits rayonnant.

Ensuite passe-t-on à son torse dont le pectoraux sont chacun marqué d'un triangle partant du centre de sa poitrine pour disparaître sous ses aisselles, tout deux encadré par des lignes les soulignant, quatre triangles entoure chacun de ses mamelons et des lignes ondulés rayonnent autour de son nombril.

Puis sa jambe droite, dont la cuisse est entourée par un cylindre noir sur lequel s'alignent des cercles, dont le genoux est marqué d'un croix, mollet et tibia entourés d'un cylindre de lignes ondulées et sa cheville elle aussi entourée mais d'arches avec un point en leur centre. Et enfin sa jambe gauche dont la cuisse est entourée par deux épaisses lignes, une rangée de losanges et deux autre lignes épaisse, son genoux marqué d'une étoile et le reste de sa jambe est marqué par un tatouage commençant -du haut vers le bas- d'une fine ligne, d'une ligne épaisse, d'une rangée de losanges de la taille du tibia et au niveau de la cheville une ligne épaisse et une fine pour finir.

Mais malgré toute cette débauche d'encre incrustant sa peau ce n'est pas son corps musclé et athlétique -bien que plus noueux qu'épais- qui accroche le regard. Les reflets colorés du pâle soleil sur ses étranges lunettes et l'expression de son regard alors qu'il crache sa fumée fascine et attire bien plus l'attention. Lunettes dont le verre gauche est carré et teinté de vert, dont le verre droit est rond -lui recouvrant tout l'œil- et teinté de rouge et dont la monture est dorée et qui pour l'instant son sur l'extrémité de son nez alors que ses yeux noirs aux sourcils froncés semblent vouloir transpercer les nuages et les arracher des ses mains au ciel pour ensuite les piétiner.
Son absence totale de cheveux l'araignée marqué sur le haut de son front à gauche semblent encore plus accentuer cet air à la limite de la démence, de la passion et du sadisme alors qu'il recrache un filet épais de fumée.

Plus tard je le vis sortir de la porte de l'hôtel vêtu d'un simple veste noir passé sur son torse nu et non fermée, un pantalon bouclé par une ceinture sans ornements noir eux aussi et des chaussures style chaussure de sécurité noir encore une fois. Sa démarche énergique et ses gesticulations contrastant fortement avec son immobilité sadique et attentive alors qu'il observait la ville de sa fenêtre.

Un témoin originaire d'Hellwood

Spoiler:

Outre son apparence physique entière, sa forte addiction à la cigarette mentholée, son habitude à se balader en pantalon noir, veste noir -quand il met une veste, il est la plupart du temps torse nu- sans chemise ni t-shirt et chaussure noir. On peut le voir trimballant un ordinateur portable avec au dos de l'écran un smiley rond, jaune et à trois yeux collé en sticker.


Un père mort, une mère alcoolique qu'il a quitté dès son entré à l'armée... Il a fermé la porte à ses racines, c'est une tempête pas un arbre, un volcan pas un pissenlit!

L'ouragan qu'est Oculus n'est pas né d'un petit courant d'air, jeune il était tout aussi chaotique et énergique. A 10 ans déjà, orphelin d'un père courtier en appareil ménager et élevé par une mère alcoolique il élabore déjà sa propre chambre noir artisanale dans son placard où il développe ses premières photos.

A peine entré dans l'adolescence que le voilà en prison, ses frasques pour « réussir ses photos » semblent ne faire rire que lui et annoncent déjà son caractère aussi anticonformiste qu'incontrôlable. Afin d'éviter d'enchaîner les problèmes il s'engage en tant que photographe de guerre à l'armée dès ses 18 ans, suivent quatre années où il se joue de la mort sur les champs de bataille uniquement armé de son appareil photo. Au début de sa cinquième année on s'empresse de le remercier et de considérer ses peines comme purgées, ses photos ont beau être d'une qualité époustouflante le conflit semble naturellement naître sous ses pas, ainsi un simple traité sous ses flash se transforme en affrontement sans que nul ne comprenne ce qui l'a provoqué.

N'ayant plus l'armé pour subvenir à ses besoins Oculus, son surnom naquit au sein de son régiment qui le considérait comme l'œil critique et exigeant toujours à les surveiller et à photographier leurs erreurs, vendit ses photos à des particulier pendant quelque mois. Cependant cela ne lui suffisait pas pour vivre aussi accepta-t-il un travail au journal Travellers qui le contraignait à écrire un article en plus de faire un échantillon de photos d'un accident. Suite à cela il travailla de plus en plus avec le journal et ses journalistes autant pour des photos que pour des articles, on l'envoyait souvent là où les autres refusait de traîner, aussi milieu de la drogue, bas fond de villes et évènements étranges sont sont crédo.

A présent on l'a envoyé dans le petite ville de Hellwood, pour je cite « voir si t'arrive à photographier des fantômes, et au pire ramener un p'tite interview » lui qui aime les grandes villes, la corruption, le jeu et les addictions en tout genre, qui se plait à dépeindre à sa sauce dans des articles acides et percutant on l'envoi faire une photo d'un truc invisible et une... Interview?
Vous comprenez qu'il l'ai mauvaise et qu'il traîne la patte en fumant clope sur clope au balcon du plus ''grand'' hôtel du petit patelin.

Yeah, bah moi ça me va tout ça.
Sauf qu'à un endroit tu as écrit "entre" à la place d' "encre".

Bouuuh

Merci XD un sacré lapsus -corrigé d'ailleurs-, allez savoir à quoi je pensais

Quand à moi tout roule ^^. J'suis happy tient !
Je veux bien jouer les top modèle mais pas sur que cela donne de bonnes photos XD..
*Sors*

Je déplace la fiche ^^. Bienvenuuuuuue Monsieur Desidae ^^

(C'est notre premier membre, j'ai le droit d'être contente ?)