Les Invisibles
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 William Eirlys

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William Eirlys
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William Eirlys


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MessageSujet: William Eirlys   William Eirlys EmptySam 9 Mai - 20:08

-- IDENTITE --

Nom : William
Prénom : Eirlys
Surnom : Will tout simplement, même si il n'était assez proche de personne pour que quelqu'un puisse l'appeler ainsi.
Age : 20 ans

Groupe : Chimères
Job : William travaille dans le cambouis, la mécanique c'est son dada, il aime toucher à tout ce qui peut être démonté, chaque chose passant entre ses mains devient l'objet d'une observation poussée qui consiste à relever le moindre détail de son assemblage et des élément qui le composent. Sa chambre, c'est son atelier, un véritable magasin de pièces détachés.

-- DESCRIPTIONS --

Caractère :

William est le genre de personne qui n'aime pas dévoiler ses sentiments. Il est de ceux qui préfèrent rester seuls plutôt que de se dévoiler. D'aussi loin que remontent ses souvenirs, il avait toujours été ainsi. Même enfant, il ne pleurait jamais. Mais ne vous y méprenez pas, William ne montre aucun sentiment, cela ne veut pas dire qu'il n'en a aucun. Bien au contraire. Et la plupart de ses sentiments étaient pour sa famille, car oui, pour lui, la famille c'est sacré. Il avait toujours un œil sur sa petite sœur lorsqu'elle sortait de la maison pour aller s'asseoir sur le muret d'en face. Parfois, il suivait discrètement son petit frère lorsqu'il vadrouillait, craignant qu'il ne lui arrive quelque chose sur le chemin. Mais sa plus grande inquiétude était pour Aislinn, sa sœur aînée, une musicienne hors paire qu'il admirait et qu'il aurait aimé voir plus heureuse. Lorsqu'elle avait disparu, William avait passé sa tristesse de l'avoir perdue et sa colère de n'avoir rien pu faire sur un des murs de sa chambre. Depuis, si on soulevait l'affiche au dessus de ce qu'il lui servait d'atelier, on pouvait y observer un trou de la taille de son poing.
William n'a pas vraiment d'amis, il s'était forgé une carapace et refusait de se lier ouvertement avec quelqu'un. Il préférait observer et surveiller de loin, plutôt que de montrer ses sentiments et ses inquiétudes pour les autres. Pour résumé, William est attaché aux gens, mais il fait comme si il n'aime personne.
Touché par les injustices qui frappent sa famille, William possède un grand sens du devoir et de la justice. Bien qu'il préfère rester dans l'ombre pour passer inaperçu, il a plusieurs fois aidé son prochain de diverses façon.


Physique :

William était le plus grand de la fratrie des Eirlys. Dès ses 18 ans, il dépassait tout le monde d'au moins 5 centimètres, même son père. Aujourd'hui, il avait 20 ans et mesurait un bon mètre quatre-vingt. Il avait un corps relativement athlétique pour son âge. Il avait prit la décision il y a trois ans de développer son corps. Il s'était donc mis au sport et à la musculation. Pas celle qui vous fait ressembler à un gros tas de muscles. Non, juste de quoi développer les muscles de ses bras, de ses jambes et de son torse. Il ne ressemblait pas à ces bêtes bodybuildées qu'on pouvait voir à la télévision dans des combats de catch. Le catch. Beurk. Un véritable jeu d'animaux sanguinaires. Il ne trouvait à ce sport absolument aucun intérêt, si ce n'était assouvir les envies de violences d'un public tout aussi stupide que les acteurs de ce carnage. La boxe, ça c'était un véritable sport. Ce qu'il aimait dans la boxe, c'était cette souplesse dans les pas des joueurs, le jeu de jambe, le placement des pieds. Ici, le but n'était pas d'éclater la tête de l'adversaire, juste de le mettre KO, sans lui arracher la moitié du visage. William c'était mis à la boxe peu après avoir obtenu son bac. Il avait toujours des réticences à frapper une personne qui n'avait fait aucun acte répréhensible, c'est qui, pour un boxeur, est assez paradoxal. Paradoxal, certes, mais cela ne l'empêchait pas d'être un bon boxeur, car s'il ne voulait pas frapper fort, il savait comment mettre son adversaire rapidement au tapis. Il connaissait les points faibles de ceux qu'il combattait. Il n'assenait pas de coup brutal, mais chacun de ses gestes était précis, rapide et atteignait toujours son but. Grâce à ça, William était plutôt bon dans sa catégorie, mais pourtant il refusait de participer à un quelconque tournoi. L'argent ne l'intéressait pas. Pas plus que la célébrité. Il ne souhaitait pas être reconnu par le métier, lui, tout ce qu'il voulait, c'était boxer, sans contrainte, sans pression. Juste boxer. Dans cette petite salle en périphérie de la ville. Lorsqu'il se sentait mal, c'était là qu'il venait pour s'isoler et se défouler. Le putching ball fixé au plafond en avait souvent souffert, preuve en était les nombreux rustine qui recouvrait les déchirures dans le corps de ce défouloir.

Vous l'aurez donc compris, William était grand et musclé. Il était aussi plutôt beau garçon, bien qu'il se donnait souvent un air sévère. Toujours les sourcils froncés, il ne se faisait pas passer pour une brute du lycée, mais il faisait bien sentir qu'il ne fallait pas l'embêter. Il avait les cheveux châtain foncé, souvent en bataille. Il ne prenait pas la peine de les coiffer vraiment car il avait la mauvaise habitude de se passer les doigts dans les cheveux. Pourquoi ? Aucune idée, il le faisait c'est tout. Ses yeux d'un vert profond (ses yeux étaient verts avant de devenir Invisible) avaient un regard sur tout. Il avait un sens de l'observation très poussé, il remarquait chaque détail de ce qu'il l'entourait. Par contre, pour ce qui était de l'odorat, il avait parfois quelques difficultés à sentir certaines odeurs. Ce problème lui venait d'une blessure reçue au cours d'un combat de boxe. Il avait fini à l'hôpital avec le nez cassé. Depuis ce jour là il avait gardé un nez légèrement tordu, mais qui ne faisait pas du tout tâche au milieu de son visage. Pas comme certains boxeurs qui finissent avec un nez complètement biscornu à force de recevoir de mauvais coups.

Pour ce qui est des vêtements, William est assez simple, et sobre. Il porte souvent un jean un peu large (pas un baggie, juste un jean large), pour le haut, il porte généralement un tee-shirt avec une chemise par dessus. Il ne prête pas énormément d'attention à ce qu'il met, mais il essaye tout de même d'accorder le tout ensemble. Jamais de couleurs trop flash, faut rester discret quand même. En général il reste dans le noir, le bleu, le blanc ou le marron. Parfois, il lui arrive de porter une casquette, notamment quand le soleil tape un peu fort. Il ne sort jamais sans son MP3, la musique, même si il ne sait jouer d'aucun instrument, il adore ça et trouve que le quotidien sans musique, c'est bien triste. Encore plus que ça ne l'est déjà.

Particularité :

Comme dit précédemment, William a le nez légèrement tordu, mais rien de flagrant. Il a aussi une cicatrice sur l'arcade de son œil gauche et une autre à l'arrière du crâne, mais celle-ci est cachée par ses cheveux. Ses cicatrices ne sont pas dues à la boxe. C'est plutôt à cause d'elles qu'il s'est mis à ce sport. Alors qu'il avait 17 ans, il rentrait du lycée. Mais pas directement. Il avait eu une mauvaise journée et il avait besoin d'évacuer un peu tout ça. Il avait décidé d'aller courir, de se dépenser en traversant la ville, il avait poussé la course jusque dans les bois, puis il était rentré par des ruelles qu'il n'avais pas l'habitude de traverser car il les savait mal fréquentées. Il se rendit compte de son erreur lorsqu'il fut stoppé net par une bande de baroudeurs en vestes de cuir. L'un d'eux tenait une barre métallique dans une main, et la faisait lourdement tomber dans la paume de son autre main, comme un signe évident de menace. William avait tenté de s'enfuir, mais à cette époque il n'était pas aussi rapide qu'aujourd'hui. La barre d'acier s'abattait à l'arrière de sa tête, le projetant en sol. Il reçu un coup au dessus de l'œil et d'autres dans les côtes. Une fois inconscient, ses agresseurs le détroussèrent de tout ce qu'il possédait, montre, porte feuille, même ses chaussures. Il ne savait pas combien de temps il était restée là, allongé au milieu de la ruelle. Il s'était réveillé à l'hôpital, personne à son chevet, avec un bandage autour de la tête et un corset pour maintenir ses côtes en place. C'est ce jour là qu'il a décidé de se mettre à la boxe.


Dernière édition par William Eirlys le Sam 9 Mai - 20:22, édité 2 fois
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William Eirlys
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MessageSujet: Re: William Eirlys   William Eirlys EmptySam 9 Mai - 20:08

-- BIOGRAPHIE --

La famille :

William était le deuxième enfant de la lignée des Eirlys. Sa sœur, Aislinn, âgée d'un an de plus, était une musicienne de talent, qui aurait mérité d'être connue, si elle n'avait pas disparu du jour au lendemain. Il lui arrivait parfois de fermer les yeux, et de se repasser dans sa tête un des concerts de son groupe. Il se souvenait de chaque instant, sa sœur à la basse et aux chœurs. Il n'avait jamais avoué à Aislinn qu'il admirait son travail et son talent. Pour preuve, il restait caché lors de ses concerts. Il ne prenait jamais place face à la scène, il restait toujours en retrait, au fond, caché derrière quelque chose. Il ne lui avait jamais avoué non plus qu'il savait pour la drogue. L'observation, comme dit plus haut, était l'un de ses dons, et il avait été facile pour lui de remarquer chaque détail chez sa sœur qui montrait qu'elle était sous l'emprise de la drogue. Un jour où elle était de sortie, William pénétra dans sa chambre et trouva rapidement l'endroit qui lui servait de planque. Il ne réfléchit pas bien longtemps, il saisit le sachet de poudre et le vida dans les toilettes. C'était son moyen à lui de l'aider, même si il savait qu'elle ne tarderait pas à se refaire un stock. Au moins, c'était ça en moins.

Il avait une autre sœur, une jeune fille de 17 ans, aveugle de naissance. Il savait que sa sœur avait le potentiel pour aller de l'avant et ne pas se laisser abattre pas sa cécité. Il avait longtemps souhaité qu'elle se débarrasse de ses peurs et de ses doutes et qu'elle affronte le monde extérieur. S'il gardait toujours un œil attentif à la fillette lorsqu'elle sortait s'asseoir sur le muret de la maison, ce n'était pas seulement par crainte qu'il lui arrive quelque chose. Il espérait qu'un jour elle se décide à ne pas respecter la règle qu'il lui avait été fixée : ne pas dépasser ce muret. Et ce jour arriva. Il était assis sur le rebord de sa fenêtre à l'étage, feuilletant un livre de mécanique, lorsqu'il aperçut Hywel sortir de la maison et se diriger vers le portail. Il ne prêtait plus aucune attention à son bouquin, les yeux fixés sur sa sœur qui poussait la barrière, et sortait dans la rue. Il quitta son perchoir et dévala les escaliers en quelques secondes pour se lancer à la suite de sa sœur. Ce n'était pas parce qu'il souhaitait la voir s'élancer qu'il voulait qu'il lui arrive quelque chose. Il la suivait, un peu en retrait, en silence, observant les entourages, au cas où un danger se profilerait. Pendant qu'il regardait autour de lui, Hywel se mit à courir, d'un seul coup, et il se mit à sa suite. Mais il était trop tard, la voilà qui était déjà au sol, couchée prêt de l'arbre qu'elle avait heurté avec violence.

Le troisième enfant de la famille était un petit homme qui répondait au prénom d'Alec. William avait toujours admiré le courage de son petit frère. Il était souvent isolé, mais ne semblait pas s'en préoccuper. William avait pu remarquer son talent pour le dessin et constatait que l'imagination d'Alec était sans limite. Il avait le goût de l'aventure, et son grand frère aimait passer du temps avec lui, n'était-ce que pour s'amuser à mettre en forme les histoires qu'il s'inventait. Alec était celui avec qui William était le moins distant. Bien sur, il ne montrait jamais ses sentiments, même à ce petit bout d'homme, mais il avait plus de facilité à lui montrer qu'il était là pour lui, plutôt qu'avec Hywel et encore moins avec Aislinn.

Sa plus grosse difficulté était tout de même avec son père. Et il avait toujours eu l'impression que c'était réciproque. Peut-être parce que William était moins attiré par la musique que ses deux filles. Non pas qu'il n'aimait pas la musique, au contraire, seulement il devenait totalement incapable avec n'importe quel instrument. Même le triangle refusait de sortir un son correct lorsqu'il essayait d'obtenir un semblant de note.
Sa mère avait quitté la maison quand il avait trois ans, et il apprit très vite à aider son père, mais il le faisait aussi silencieusement que possible. De toute façon, son père ne faisait pas attention à ce qu'il faisait et parfois William se demandait s'il avait remarqué que la maison avait été nettoyé ou que les factures avait été payées.


Histoire :

La vie de William n'était pas compliquée, en semaine il allait en cours, certains soirs il se rendait à la salle de boxe pour s'entraîner, les week-end il les passait à vadrouiller à droite à gauche et à surveiller ses petits frère et sœur. Lorsqu'il faisait particulièrement beau, il aimait aller à l'extérieur de la ville, dans les champs de blé. Là, il lui arrivait de s'allonger carrément au milieu d'un champ, entouré par les hautes herbes, de fermer les yeux, et de laisser le soleil l'endormir au bruit des criquets. Un jour où il était couché là, les bras derrière la tête, une brindille dans la bouche, la casquette baissée sur ses yeux pour les protéger du soleil, il se passa quelque chose qui changea radicalement sa vie. Il écoutait tranquillement sa musique, les écouteurs de son MP3 dans les oreilles, il n'entendit pas la personne qui s'approchait de l'endroit où il était. Et apparemment cette personne ne l'avait pas aperçut non plus au milieu des hautes herbes, car elle heurta son corps et trébucha, se retrouvant affalée sur le corps du jeune homme. Lorsque William enleva sa casquette, son regard croisa celui d'une jeune fille qui semblait avoir son âge. Et quel regard. Les yeux bleus de l'adolescente plongèrent dans les siens et le silence se fit pendant plusieurs secondes. Aucun d'eux ne semblait pouvoir prononcer un mot. Ses cheveux bruns ondulaient sur ses épaules au mouvement du vent. Vent qui diffusait le parfum de la demoiselle. Parfum que William pouvait sentir et apprécier, malgré son nez déficient. Il l'aida à se relever en lui attrapant les mains, puis les relâchant vite, comme si cela avait été un geste impoli. Se morfondant en excuses de l'avoir fait tombée, il fuyait ensuite ce regard qui le troublait, se massant les côtes douloureuses qui avaientt reçu le coup. Elle lui répondit que c'était à elle de s'excuser, il lui répondit le contraire (vous savez ce genre de dialogue où chacun dit « non c'est moi suis désolé » et qui se finit par une gène car chacun s'en veut). Il apprit son prénom, il lui dit le sien. Il discutèrent cinq minutes puis elle partit, ayant des choses à faire. William resta planté au milieu du champ pendant une dizaine de minutes, repensant à ce regard, ce parfum, ce prénom. Il avait alors 19 ans, et il était amoureux.

Par la suite, il revint plusieurs fois par semaine dans les environs, espérant croiser à nouveau sa belle. Il ne le revit pas pendant deux semaines. Puis un jour alors qu'il s'apprêtait à rentrer chez lui, le cœur lourd de ne pas l'avoir vue à nouveau, leurs chemins se recroisèrent. Il retrouva cette sensation de paix qu'il avait éprouvé la première fois, alors que leurs regards se rencontrèrent. Cette fois, il restèrent plus longtemps ensemble et elle lui demanda alors ce qu'il n'aurait jamais cru possible. Se revoir. Son cœur tapait contre sa poitrine et il avait l'impression que ça pouvait s'entendre à plusieurs kilomètres à la ronde. Il parvint néanmoins à contrôler les mots qui voulait prononcer. Trois jours plus tard, ils avaient rendez-vous pour un concert de rock. Il se revirent très régulièrement, puis ils sortirent officiellement ensemble. Elle n'était pas d'Hellwood, elle habitait le village d'à côté, ce qui n'était pas vraiment gênant pour se voir. Il était heureux à ses côtés, il avait enfin le sentiment que quelqu'un tenait à lui. Avec elle, tout était différent, il n'hésitait pas à lui faire part de ses sentiments, elle était sa seule confidente.

Jusqu'au jour où elle le quitta. Il ne sut jamais pourquoi. Lorsqu'elle lui annonça ça au téléphone, il s'aperçut qu'elle était en larmes et lui demandait ce qui n'allait pas. Il n'obtint jamais la réponse. Elle prétexta que ses sentiments avaient changés. Il n'y cru pas, il se doutait que quelque chose l'avait bouleversé. Il ne cessait de l'appeler mais elle ne répondait pas, il allait chez elle mais refusait de lui ouvrir. Cela dura presque deux semaines, lorsqu'il comprit qu'il ne pouvait rien y faire. Il accepta sa décision, et il finit par se laisser convaincre qu'elle l'avait quitté car elle ne l'aimait pas. Il ne se revirèrent pas, elle ne donna plus de nouvelles et il accepta son choix en ne lui en demandant pas. Ce qu'il ne sut jamais, c'est qu'elle avait déménagé à l'étranger – son père, militaire, ayant été muté – et que c'était pour cette raison qu'elle l'avait quitté, elle avait préféré arrêter leur histoire pour ne pas souffrir de l'éloignement.

William se referma encore plus qu'il ne l'était avant de la connaître. Il ne surveillait plus sa sœur, ne jouait plus avec son frère et n'allait même plus aux concerts de sa sœur. Quand à son père, il ne l'aidait plus à la maison, et cela ne semblait inquiéter personne. La seule constante, c'était la boxe. Il séchait parfois même les cours pour aller détruire le putching ball.

Un jour, alors qu'il rentrait d'une de ses séances de défouloir, il aperçut son père, affalé dans un fauteuil, un morceau de papier dans une main, le regard vide. William s'approcha et attrapa le papier. Les mots qu'il y lu lui glacèrent le sang.


"Je vous aime. Excusez-moi.
Aislinn."

Il resta planté là, les yeux fixé sur ces quelques mots puis il laissa tomber la feuille, monta silencieusement les escaliers et entendit Hywel et Alec pleurer dans leurs chambres respectives. Il alla s'enfermer dans la sienne, puis il s'attaqua au mur, il détruisit une partie de la cloison, y laissant quelques traces de sang au passage. La nouvelle de la disparition d'Aislinn l'avait anéanti et quand, deux mois plus tard, ce fut au tour de sa petite sœur, il eu l'impression qu'un poignard lui transperçait le cœur. Il était resté enfermé dans sa chambre pendant plusieurs jours, puis un jour, il avait ressenti l'envie de sortir et de hurler. Il pleuvait ce jour là, il arpentait les rues de la ville, sans savoir réellement où il allait. Voilà qu'il arrivait au centre ville. Il y avait beaucoup de monde, c'était le week-end, les gens faisaient leurs achats. La tête ailleurs, il traversa la route, sans avoir vu la voiture qui venait sur lui. Et apparemment elle ne l'avait pas vu non plus. Il réagit à temps pour s'écarter. La voiture continua sa route comme si de rien n'était, provoquant un certain malaise chez William. Il continua sa route, légèrement déboussolé, jusqu'à ce que ses pas le conduisent devant une grande vitrine. Ce qu'il vit – ou plutôt ce qu'il n'y vit pas – le figea sur place. Dans le reflet, il pouvait voir les passants qui circulaient autour de lui. Il voyait tout ce qui se passait autour de lui. Mais lui. Où était son propre reflet ? Il repensa à la voiture. Il comprit alors que certaines choses avaient changé en lui. Il avait disparu à son tour. Aux yeux des autres, il était devenu encore plus invisible qu'il ne l'était déjà. Il était choqué, une telle chose était presque impensable. Mais il n'était pas plus dérangé que ça à l'idée d'avoir disparu. Il ne servait plus à rien de retourner chez lui maintenant. Alors il décida de parcourir la ville, il ne savait pas ce qu'il cherchait, ni même si il cherchait vraiment quelque chose. Il se sentait plus libre qu'il ne l'avait jamais été. Plus besoin de faire semblant, il pouvait être lui même car il n'y aurait personne pour le juger. Personne ? Pas sur.



PS édité : pour l'avatar, j'en ai mis un pas trop mal pour l'instant, si je trouve mieux je changerai :D
PPS : pour ceux qui me connaissent, c'est Nath ^^
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MessageSujet: Re: William Eirlys   William Eirlys EmptySam 9 Mai - 21:33

"Salut, moi c'est Keela yeah ! "

Bon, j'ai déjà lu la fiche avant qu'elle soit postée, et... voilà, je pense qu'on peut valider... mais j'voudrais un avatar pour te mettre dans un groupe (je sais, je suis chiante).

Edit : oui, j'ai l'air bête parce que l'avatar est apparu entretemps.
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MessageSujet: Re: William Eirlys   William Eirlys EmptySam 9 Mai - 21:34

"Salut, moi c'est Nath !" yeah

Et pour l'avatar, je dis peut-être une bêtise, mais il est mit XP
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MessageSujet: Re: William Eirlys   William Eirlys EmptySam 9 Mai - 21:35

"Ouaaaais hug "

J'ai vu, j'ai vu... heureusement que le ridicule ne tue pas :D

Allez, zou, tu es validée ^^
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MessageSujet: Re: William Eirlys   William Eirlys EmptySam 9 Mai - 21:37

owi owi merci yeah
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MessageSujet: Re: William Eirlys   William Eirlys EmptySam 9 Mai - 23:57

Et c'est elle qui prétendait pas pouvoir faire une grosse fiche XD
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MessageSujet: Re: William Eirlys   William Eirlys EmptyDim 10 Mai - 0:01

Et ba je vois que ça parle dans mon dos hein... XD

Ba en fait ouais, et puis quand j'en suis arrivée à la fin de ma 5ème page word j'ai dis à Night que y'en a qui allait me charier XD
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